mercredi 23 mai 2012

La nouvelle Bibliothèque nationale de Roumanie

Le 23 avril dernier, sous le titre de «Perspectives pour la culture: la Bibliothèque nationale de Roumanie», s'est déroulée l’inauguration du nouveau siège de la Bibliothèque nationale, dans un bâtiment de sept étages au 22, boulevard Unirii à Bucarest). Madame Elena Tîrziman, directrice générale, a présidé les manifestations scientifiques et culturelles qui ont marqué l'événement une semaine durant.
Parmi les débats, nous retiendrons: «Qu’est-ce qu’une bibliothèque? » (Elena Tîrziman), «Les bibliothèques publiques en Roumanie: formation, information, espace sociétal. Quelques portraits» (par des représentants des bibliothèques départementales), «L’enseignement bibliothéconomique en Roumanie: bilan et perspectives» (par des enseignants des universités de Bucarest, Sibiu, Timişoara et Braşov), «Les bibliothèques et leur rôle dans l’éducation» (par l’Association des Bibliothécaires de Roumanie), «Les bibliothèques et la propriété intellectuelle en Roumanie», et «La BNR et l’accès aux collections électroniques». L'architecture était également envisagée, comme il est logique, avec des conférence sur «Bâtiments des bibliothèques en Roumanie» (Pr. Nicolae Noica), et sur «La Bibliothèque de la Faculté de médecine vétérinaire, de Bucarest» (Letiţia Purdoiu).

Le colloque du «Cinquième centenaire du Tétra évangéliaire de Macarié (1512-2012)» a réuni les historiens du livre, dont Mihai Mitu, Gheorghe Chivu, Gheorghe Buluţă, Doru Bădăra et Elena Maria Schatz, ainsi que trois représentants de bibliothèques patrimoniales (Anca Andreescu, Collection Spéciales de la BNR; Policarp Chiţulescu, Bibliothèque du Saint Synode; Doina Hendre Biro, Bibliothèque Batthyaneum d’Alba Iulia). À la fin du colloque ont été présentés les derniers numéros de la Revue roumaine d’histoire du livre, de Biblioteca et de la Revue roumaine de conservation et de restauration du livre. Les démonstrations de restauration du papier, du parchemin et de la reliure, ont retenu un large public. Elles étaient faites par des spécialistes du Centre national de pathologie et de restauration du livre, et complétées par une conférence sur ce thème (Mariana Nesfântu). Sans oublier les démonstrations dans le domaine de l’électronique et de la numérisation des livres (Samsung, Kosson, ProQuest, E-nformation, Star Storage, Ebsco Publishing Quartz Matrix, etc).
D’autres manifestations culturelles ont encore enrichi le programme, notamment les deux conférences sur «Le tigre de papier: écrivains et livres», par le philosophe Gabriel Liiceanu, et «L’heure de littérature à la Bibliothèque nationale de Roumanie», par la poétesse Ana Blandiana, toutes deux avec comme modérateur le critique littéraire Alex Ştefănescu.
Enfin, plusieurs expositions étaient organisées, sur l’histoire du livre («Centres de production de livres roumains anciens»), sur la photographie («Mail-art: la bibliothèque dans toutes ses états») et sur les beaux-arts («Le livre, œuvre ouverte»; « Herbaryum- écriture»; «Couleurs des femmes»; « Marques de l’art religieux»). Trois autres expositions avaient été réalisées par des enfants, tandis que les manifestations comportaient un volet musical et un cycle de «Dialogues interculturels» (avec l’Italie comme premier invité).
Dans cette phase initiale, la Bibliothèque nationale de Roumanie met à la disposition de ses utilisateurs, les services suivants: 1) Information générale et inscription; 2) Catalogues et références; 3) Sept salles de travail (Littérature, Périodiques, Droit, Jeunesse, Dialogues culturels, Références (dictionnaires, encyclopédies, bibliographies nationales) et Cabinet bibliologique). Avant la fin de l’année doivent ouvrent ouvrir la Ludothèque et la Salle technique, avec 80 places. La BNR possède aussi des espaces d’exposition, des salles de conférence et un amphithéâtre de 380 places.
(Communiqué par Doina Hendre-Biro)

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